QUÉBEC, le 7 nov. 2024 /CNW/ – Un grand pas a été franchi pour faciliter l’accès aux soins de santé de première ligne et aux services professionnels au Québec grâce à l’adoption du projet de loi porté par la ministre Sonia LeBel, soit la Loi modifiant le Code des professions pour la modernisation du système professionnel et visant l’élargissement de certaines pratiques professionnelles dans le domaine de la santé et des services sociaux.
Pharmacie
« Cette loi aura un impact important à court terme dans le quotidien des Québécois », souligne la ministre responsable de l’application des lois professionnelles. Lors de l’entrée en vigueur des règlements, les pharmaciens pourraient, notamment, renouveler et prescrire un plus large éventail de médicaments dans le cas d’une maladie chronique stable déjà diagnostiquée (p. ex. diabète, hypertension) ou courante sans prescription antérieure (p. ex. : infection urinaire, conjonctivite, pharyngite, amygdalite). « On viendra ainsi éviter de nombreuses consultations médicales mineures et réduire le temps d’attente pour des milliers de Québécois », explique-t-elle. Les travaux se poursuivront en collaboration avec l’Ordre des pharmaciens du Québec ainsi que les autres parties concernées, afin d’encadrer, par voie règlementaire, les nouveaux pouvoirs accordés aux pharmaciens. L’objectif est que ces changements entrent en vigueur le plus rapidement possible dès le début de la prochaine année.
Santé mentale
En santé mentale, la loi rendra aussi l’accès aux soins plus facile, puisque les infirmières cliniciennes, les psychologues, les conseillers d’orientation, les sexologues et les orthophonistes auront la possibilité de diagnostiquer des troubles pour qu’un plus grand nombre de patients bénéficient de soins et de services professionnels plus rapidement (p. ex. diagnostic de troubles du langage par les orthophonistes).
Plus de flexibilité pour davantage de services professionnels
Par ailleurs, la loi permettra aux ordres professionnels d’accorder un nouveau type de permis de pratique, soit un permis spécial de type restrictif permanent individualisable, afin d’accroitre le bassin de professionnels pouvant offrir des soins et des services professionnels (p. ex. ingénieur de l’étranger avec une expérience antérieure spécialisée en aéronautique, infirmière à la retraite avec une expérience en vaccination souhaitant revenir sur le marché du travail, etc.) « On vient réellement donner plus de flexibilité aux ordres dans l’octroi de permis, tout en assurant la protection du public», souligne la ministre.
Davantage d’organisations pourront offrir des services professionnels
Dorénavant, la loi permettra également aux professionnels des 46 ordres d’offrir leurs services dans une panoplie d’organisations (organisations sans but lucratif, coopératives, mutuelles, sociétés par actions, etc.), ce qui contribuera grandement à l’accessibilité. « Par exemple, on peut penser aux médecins vétérinaires qui voudraient fournir des soins au sein d’un OBNL à moindre coût », détaille Mme LeBel.
L’adoption de la loi marque la conclusion de la première étape de la modernisation du système professionnel, qui s’articule autour de trois volets : l’allègement réglementaire, la modernisation du Code des professions et l’élargissement des pratiques professionnelles. « Il s’agissait d’un premier jalon, mais c’est un grand pas en avant. On continuera notre réflexion et on posera d’autres actions pour offrir aux Québécois des services à la hauteur de leurs attentes », conclut-elle.
SOURCE: https://www.newswire.ca/fr/news-releases/recevoir-des-soins-et-des-services-professionnels-sera-plus-facile-880537255.html